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CONTEXTE DU PROGRAMME DPC EN E-LEARNING

Deuxième maladie neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson touche 200 000 personnes en France. Son diagnostic est clinique et les examens complémentaires n’ont aucune place en dehors de quelques situations spécifiques où ils seront demandés pour établir un diagnostic différentiel. Un œil clinique exercé permet le plus souvent d’évoquer le diagnostic sur des signes, parfois frustres au début de la maladie. 

Le médecin généraliste est donc en 1ère ligne car c’est lui que le patient interrogera sur un symptôme moteur ou non qui l’inquiète et son rôle est fondamental pour évoquer ou poser ce diagnostic et initier le traitement avec l’aide de son correspondant neurologue.

L’annonce du diagnostic, l’explication du traitement et de la prise en charge globale, la recherche des effets secondaires des traitements, les conseils et l’accompagnement du patient tout au long de l’évolution de la maladie sont des étapes essentielles et s’intègrent dans le cadre d’une éducation thérapeutique. 

Autre facteur essentiel : la bonne coordination avec le spécialiste neurologue, car si, au début de la maladie, le maniement des traitements pose relativement peu de problèmes, au cours de l’évolution et de l’aggravation, celui-ci devient complexe  et peut être assimilé à une véritable « cuisine » qui doit être  ajustée et sous la responsabilité du spécialiste. 

Si les facteurs génétiques se retrouvent dans les antécédents chez 15% des malades atteints de la maladie de Parkinson, on insiste actuellement sur la responsabilité des facteurs environnementaux, en particulier de l’usage des pesticides dans l’agriculture qui a conduit à la reconnaître comme maladie professionnelle chez les agriculteurs. Le médecin généraliste a donc une place particulière à tenir face à cette maladie.

Cette formation distancielle proposée par l’ARMP a l’objectif de définir cette place et ce rôle, en particulier à la phase initiale du diagnostic et de connaître les stratégies thérapeutiques afin de faciliter au quotidien le parcours de santé du patient en coordonnant les soins avec son correspondant neurologue. 

 

OBJECTIFS / APTITUDES / COMPETENCES  :

L’objectif général vise à former le médecin généraliste et à définir sa place et son rôle dans la prise en charge des patients atteints de la maladie de Parkinson. 

Sa place est essentielle pour le diagnostic au début et son rôle fondamental dans la surveillance du traitement, en particulier lors de la survenue des effets secondaires, dans la coordination avec son correspondant neurologue et dans l’accompagnement du malade qui doit être centré sur l’éducation. 

A l’issue de cette formation distancielle, le médecin devra être capable de :

  • Poser le diagnostic de maladie de Parkinson au début sur les signes cliniques évocateurs
    • Les troubles moteurs
    • Les troubles non moteurs
  • Comprendre la stratégie thérapeutique mise en place en fonction du contexte (âge, symptomatologie…)
  • Identifier les effets secondaires des traitements pour mettre en œuvre un traitement ou changer de médicaments
  • Coordonner la prise en charge avec le neurologue
  • Conseiller le patient et l’accompagner aux différents stades de sa maladie
  • Proposer et mettre en lien le patient avec des associations ou organismes susceptibles de l’aider 

 

MODALITES PEDAGOGIQUES ET D’EVALUATION / DUREE DU PROGRAMME 

La formation se décompose en 3 phases : 

PHASE 1 : ÉVALUATION DES PRATIQUES PROFESSIONNELLES (2h) : 

Il est demandé à chaque médecin inscrit de faire une évaluation de sa pratique à partir de 5 à 10 dossiers patients vus en consultation et présentant des signes de maladie de Parkinson : le participant est invité à effectuer "un état des lieux" de sa pratique professionnelle et définir ses points d’amélioration. Les questionnaires sont à remplir directement en ligne avant de pouvoir accéder à la formation.

PHASE 2 : ACQUISITION DES CONNAISSANCES (2h) :

  • La formation cognitive se compose de plusieurs sections médicales concernant les différents aspects de la maladie de Parkinson.
  • Chaque section débute par des questions cliniques où le participant est invité à répondre. Ensuite, il accède à la partie cognitive dénommée : « Les essentiels », c’est ce qu’il doit impérativement connaître et retenir.
  • Après l'étude de cette partie, il obtient les réponses exactes au questionnaire de la section avec la possibilité d’afficher ou non ses réponses. Il peut, alors décider, de revenir sur « les essentiels » qu’il vient d’étudier ou poursuivre sa progression sur les sections suivantes.
  • A la fin de l’étude de toutes les sections, il est proposé au participant :
    • de télécharger tous les essentiels, ainsi qu’un récapitulatif de ses résultats,
    • de refaire la partie cognitive (sans l’EPP du départ)
    • ou de poursuivre la 3ème étape.

PHASE 3 : SUIVI DU CHANGEMENT DES PRATIQUES PRAOFESSIONNELLES (2h) : 

A l’aide du même audit clinique qu’en phase 1, le participant analysera à nouveau sa pratique professionnelle sur 5 à 10 nouveaux patients âgés qu’il aura vu en consultation, suite à la phase 2 et suivant un délai donné par l’ARMP. Cette phase permettra ainsi au participant de mesurer sa pratique professionnelle tout en observant les changements. 

Dès la fin de la Phase 3, le participant aura accès à un dossier complet sur son parcours DPC comprenant les 
documents suivants :

  • Le récapitulatif du parcours
  • Le récapitulatif de vos réponses
  • « Les essentiels » à retenir, soit le contenu de la formation
  • Les sources bibliographiques

Tout au long de la formation, le participant est accompagné par l’équipe DPC de l’ARMP. En effet, il dispose d’un numéro de téléphone destiné à répondre à ses questions méthodologiques et/ou cliniques, ainsi que d’une adresse mail.